La Paroisse Saint Marc du Parmelan regroupe les communautés Argonay, Cuvat, Pringy, Parmelan et Villaz.
Eglise : Saint-Eugend
Contact : st-marc@diocese-annecy.fr
Site web : www.diocese-annecy.fr/st-marc
Tél : 04 50 22 58 36
Horaires d’ouverture 9h-18h le week-end
Accueil Maison Paroissiale de Pringy :
mardi et jeudi de 9h30 à 11h30, samedi de 9h30 à 11h30. Permanences catéchèse les mercredis de 16 à 18h, hors vacances scolaires.
Eglise accessible aux personnes à mobilité réduite.
Retrouvez la liste des messes sur la page dédiée de la paroisse.


SAVIEZ-VOUS QUE DE NOMBREUX PRÊTES SONT NÉS A NÂVES-PARMELAN PAR LE PASSÉ ?
Ordonné en :
1605 Quétand Jean, curé de Messery
1620 Piaget François, curé de Naves
1624 Quétand Antoine Amédé, curé de Thoiry, archiprêtre
1631 Dalvey Antoine Mathieu, curé des Ollières puis Bellecombe et Lescheraine
1634 Quétand Jean-François, vicaire à Douvaine, puis curé de Cranves-Sales
1656 Dupautex Michel, vicaire de Marlens
1657 Forestier Claude
1659 Délevand Jacques, curé de Vacheresse
1677 Dalvey Antoine, vicaire à Argonnay, puis curé. Il fonde les messes pour Nâves.
1689 Quétand François, chapelain à Nâves
1742 Pignarre Jean-Claude, lazariste à Lyon, supérieur du séminaire de Poitiers.
1751 Pignarre Jean, lazariste à Paris, prêtre à Poitiers
1756 Pignarre Jacques, curé d’Andilly, émigra à Lausanne, à la révolution emprisonné à Carouges,îile de Ré, curé de Cernex. Il a contribué à introduire la culture de la pomme de terre dans notre pays. Il publia la xxxxx du réquisitoire de Mr Riboud qui avait attaqué Monseigneur Paget.
1806 Verjus Jacques Joseph, curé de Nâves
1813 Provenat Pierre, curé de Grand-Bornand
1833 Panisset Etienne, vicaire à Marignier puis Boège, directeur spirituel du collège de Thonon, professeur au collège d’Annecy, sous-diacre à la Cathédrale, se retire à Nâves. Son calice est toujours à l’église de Nâves. On retrouve sa signature dans les documents de la première pierre (28 avril 1869) et la bénédiction de l’église actuelle (18 mai 1871)
1895 Eminet César, curé de Duingt, où il est enterré.
QUI EST SAINT-EUGEND, LE SAINT PATRON DE NÂVES-PARMELAN ?
Saint Eugend (ou Saint Oyend) fait partie des « Saints Pères du Jura ».
Il fut le 4 ème abbé d’un des premiers monastères d’Occident fondé dans le Haut-Jura au début du V ème siècle par deux religieux originaires de la région, Romain et Lupicin, sur l’emplacement d’un établissement gallo-romain sans doute déserté, un éperon entouré de montagnes qui s’appelait alors Condadisco, du celte Condat (= confluent).
Saint Oyend contribua grandement au rayonnement spirituel et temporel de son monastère qui devint le siège d’une principauté qui couvrait tout le Haut-Jura et fut dès lors connu sous le nom de Saint-Oyend-de-Joux, tout comme le bourg qui s’était formé à proximité.
Les pèlerins, déjà nombreux à venir révérer les reliques des saints pères du Jura, se multiplièrent à partir du XII ème siècle, date à laquelle on releva à grand renfort de publicité le corps intact d’un abbé mort quelques 600 ans plus tôt, Claude dont le culte se répandit dans toute la province et bien au-delà – le roi de France Louis XI en était un fervent dévot.
L’abbaye qui avait adopté la règle bénédictine et la ville commencèrent à être désignées par le nom de Saint-Claude. L’imposante cathédrale, ancienne église abbatiale, fut érigée entre les XIVème et XVIIème siècle. Le nom de Saint-Claude s’imposa définitivement au cours du XVIIème siècle, alors que l’abbaye, tombée en décadence, s’acheminait vers sa sécularisation, réalisée en 1742. L’évêché de Saint-Claude existe toujours, bien que son siège ait été transféré à Lons-le-Saunier. La ville de Saint-Claude est aujourd’hui plus connue pour ses pipes de bruyère dont elle eut longtemps l’exclusivité.
Le nom de Saint-Oyend-de-Joux perdit ainsi de sa notoriété avec celle grandissante de Saint Claude.

Et Nâves, direz-vous ?
Au 19ème siècle, l’église paroissiale de Nâves située au cœur de l’actuel cimetière, fut victime d’un très grave incendie qui la détruisit presque totalement. Il fut décidé de construire une nouvelle église, à l’emplacement actuel.
Les paroissiens avaient-ils perdu foi en leur ancien Saint Patron pour souhaiter en changer ?
Le curé de l’époque ou certains paroissiens érudits connaissaient-ils l’histoire du glorieux abbé ?
La vie monastique et sa rigueur étaient-elles alors un chemin de sanctification « la mode » ?
On ne sait pas vraiment pourquoi la nouvelle église paroissiale fut consacrée à Saint Eugend, comme on l’appelle plus couramment par chez nous.
Comme l’attestent les documents paroissiaux, la fête paroissiale, la vogue, fut dès lors célébrée les 2ème ou 3ème Dimanche de Janvier, c’est à dire le premier Dimanche « ordinaire » qui suit l’Epiphanie.
Dans les dernières décennies, la vogue étant de moins en moins reliée au Saint Patron de la paroisse, la fête communale fut repoussée plus tard dans l’année, sans doute pour profiter de conditions climatiques plus adaptées aux réjouissances collectives.
Mais cela est une autre histoire …
Rédigé par Hélène Jacquot Riez
Communiqué en 2003
Saint Eujend ou Oyend, abbé de l’abbaye de Condat (Sur le Monjoux en Jura) est né en 450. Disciple de Saint Romain et de Saint Lupicin, moine d’une piété remarquable, mortifié, charitable pour les malades, il reçut le don des miracles et le pouvoir de chasser les démons. Il mourut le 1er Janvier 510. Son culte fut reçu au VIIIème siècle, l’abbaye de Condat pris son nom d’Oyend qui fut remplacé au XIIIème siècle par celui de Saint Claude.
Saint Eujend est le patron de la Paroisse de Nâves-Parmelan en suite des relations de cette cure avec le monastère de Saint Claude.
Recherche effectuée par Monsieur l’Abbé Greffier
Communiqué en 2005
POUR QUI SONNENT LES CLOCHES ?
Dans nos villages, ce sont encore les cloches de l’église qui rythment la vie du village.
Les heures et demi-heures sont tintées, coup par coup. Même si les montres et autres téléphones portables nous donnent l’heure, on se surprend de compter les coups pour identifier l’heure.
Chaque jour à 7h, 12h et 19h, c’est l’Angélus. Une prière catholique en l’honneur de l’incarnation du Christ ponctuée de trois « Je vous salue Marie » : « Que ta grâce Seigneur notre Père se répande en nos cœurs : par le message de l’ange, tu nous as fait connaître l’incarnation de ton Fils bien-aimé, conduis-nous par sa passion et par sa croix jusque dans la gloire de la résurrection. Par Jésus-Christ. »
Le dimanche, un 1/4 d’heure avant la messe, une volée de cloches appelle les fidèles pour l’office dominical.
En dehors de ces sonneries régulières, plusieurs occasions heureuses ou malheureuses sont annoncées dans la paroisse par la sonnerie des cloches.
Baptêmes et mariages sont salués par un carillon :
_ le Grand Carillon, la grosse cloche en volée, et la petite en coup par coup
_ le Petit Carillon, les deux cloches coup par coup.
Le Glas : les deux cloches sonnent en volée.
C’est l’annonce d’un décès dans la paroisse. Tout le monde a le droit de demander de faire sonner le Glas pour le départ d’un être cher. C’est une façon de dire : « vous tous qui l’avez connu, ayez une pensée pour lui, il va désormais sur un autre chemin »
(pour demander un Glas se renseigner auprès de la paroisse, Monique Duret 04.50.60.62.60)
Le Tocsin : c’est une sonnerie publique, elle alerte la population du village d’un très grand danger, en principe le tintement régulier de la grosse cloche. La dernière fois qu’il a sonné pour Nâves, c’était lors de l’incendie du clocher, les cloches ont fini par tomber au sol.